Rencontre avec le groupe Worst
- Ophélie Léonard

- 8 oct.
- 4 min de lecture
Groupe de rock sur la scène montante en Occitanie, Worst vient de réaliser son premier concert le jeudi 2 octobre au Private Bowling Club de Narbonne. Ils nous proposent une immersion dans leur univers : processus créatif, vie en répétition, collaborations artistiques ... Bienvenue dans cette rencontre avec Worst.

Des inspirations rock et punk-rock
C’est un style de musique inspiré du rock des années 90, un peu comme le rap commercial des années 90, accords simples, mélodies simples, mélange entre énergie et profondeur. Ce sont des textes profonds et dénonciateurs. Nos influences majeures sont des groupes comme Green Day, Sum 41, ou encore Blur, ...

🎙️ Une histoire d'amitié à l'origine d'une rencontre musicale : interview avec Worst
Pourquoi ce nom de groupe, “Worst“ ? Quelle est son histoire ?
Worst, c'est l’histoire d’une évolution et de croire en ses rêves. On a commencé avec rien, juste un projet, très peu de matériel et pas de musiciens et aujourd’hui on est fiers de pouvoir se produire. On a toujours cru en nous, et notre projet.
Quels sont vos rôles dans le groupe ?
Nous sommes trois membres pour l’instant ; Alexis, Loris et Benjamin. Alexis chante comme voix principale, et joue de la basse. Loris chante et joue de la guitare électrique. Benjamin est à la batterie. L’écriture quant à elle est collective, elle naît de nos idées communes et de nos compositions à chacun.
Comment le groupe s’est-il formé ? Une rencontre improbable ou une évidence musicale ?
C'est d'une histoire d'amitié qu'est née cette évidence musicale, à l'origine entre Loris et Alexis, musiciens chacun de leur côté. Progressivement, nous avons recruté de nouveaux musiciens, il y a eu plusieurs départs aussi, et finalement Benjamin nous a rejoint.
“Nous sommes ouverts à de nouvelles collaborations avec des musiciens.“

Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire du rock ?
Issus tous les deux de famille musiciens (Loris et Alexis), la musique est pour nous un héritage, une transmission. Benjamin quant à lui est le seul musicien de sa famille, mais la musique a toujours été un refuge et un exutoire pour lui. Elle lui permet de dire par les paroles ce qu’il n’aurait pas su dire autrement.
Quel est le(s) morceau(x) dont vous êtes les plus fiers ? Pourquoi ?
Il y en a deux : “Cash over corpses“ car elle est vraiment puissante, on ressent, elle fait beaucoup d’effet aux gens généralement. “Gucci Life“ aussi —ajoute Benjamin— je trouve que c'est l'essence du punk rock, un tempo accéléré, une sonorité réelle qui tape, des paroles engagées, c'est tout ce que je voudrais continuer à faire en tant que musicien.
Quelle serait votre scène rêvée ?
Nous n'avons pas particulièrement de scène rêvée. Notre objectif, c'est de toucher le plus de gens possible, de tous les horizons.
Benjamin ajoute cependant : Moi mon rêve, commun à tout musicien anglais, c'est de headline Wembley, le plus grand stade d’Angleterre. Oasis, Radiohead, Queen, Les sex pistols … mes plus grandes influences punk y sont passées. Je trouve que toute l'histoire et l’héritage derrière cet endroit est colossal. En tant qu’anglais, jouer devant mon pays, devant 90 000 personnes, ce serait magique.
Un mot pour les personnes qui sont venues au concert jeudi ?
Nous avons été très touchés de voir autant de monde, beaucoup d’énergie, énormément de soutien ... une véritable communion avec le public, une fierté partagée. C’est grâce à eux et leur énergie que l’on a passé une aussi bonne soirée. Nous avons un public très varié, une communauté très hétéroclite ; autant de filles que de garçons, tous les âges et tous les centres d’intérêt ...
Merci aux photographes Eden et Anoushka, leur travail est incroyable et les émotions sont vraiment bien retranscrites, l’énergie dégagée était folle.
Immersion dans le processus de création
Écriture des chansons, différences de vision, vie en répétition ... Worst a sa propre manière de travailler et d'aborder la création. Mixer entre création collective et désaccords artistiques n'est pas toujours simple : “Il y en a souvent ; on fait à la majorité. On s’adapte et on fait des concessions“, expliquent les membres.
Comment naît une chanson chez vous ? Qui écrit les paroles ? Qui compose ?
Le plus souvent, on décide d’un thème, puis chacun travaille sur une partie du texte, on le partage et on trouve un riff, une ligne de batterie, un solo ... puis on fait le mixage. C’est plutôt instinctif. On ajoute une mélodie au texte.
Comment se passe la vie en répétition ?
Avant le concert c’était hyper tendu. Avant c’était plutôt à la légère, aujourd’hui c’est beaucoup plus sérieux, il y a des attentes au niveau du public. Des tensions sont mêmes apparues dans le groupe. Finalement nous nous sommes arrangés entre nous, et depuis on s’organise beaucoup mieux.
De nombreux projets à venir
Diffusion de compos sur les plateformes, collaborations avec des groupes locaux, concerts à venir ... le groupe ne manque pas de projets. Après le succès de leur premier concert, ils espèrent programmer de nouvelles dates très rapidement.
“À l'issue de ce premier concert, on ressent un sentiment de fierté, l’envie de remonter rapidement sur scène. L’émotion d’avoir pu rassembler autant de gens est très forte, nous espérons transmettre la même énergie la prochaine fois.“
Retour photos sur le concert du 2 octobre au Private Bowling Club
Crédits photo : Eden Robin, Anoushka Pic Pellier










































Pour un premier concert l’ambiance était incroyable